Á propos de moi

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Je m’appelle Manon Armanteras, mon parcours s’enracine dans l’expérience intime de la maladie, mais aussi dans un travail continu et rigoureux de formations, de recherche, d’analyse critique et d’engagements collectifs.

J’exerce à la fois en tant que professionnelle et bénévole dans les domaines de la psychologie, de la santé intégrative et de l’éducation à la santé, avec un engagement constant : soutenir le bien-être physique, psychique et émotionnel.

Je suis praticienne et professeure de yoga, formée à la yoga-thérapie et au yoga pré & post natal. J’explore différentes approches pour proposer un yoga adapté, inclusif et éthique, pensé comme une expérience vivante, accessible et émancipatrice. Je suis également consultante et actrice voix pour l’application Downdogapp.com.

En parallèle, j’interviens en tant que patiente partenaire, notamment dans les parcours liés à l’endométriose, l’adénomyose, l’infertilité, ainsi qu’à la gestion des maladies chroniques impliquant douleurs, fatigue et stress au long cours.

J’accompagne également en psychoéducation, en éducation thérapeutique du patient (ETP) et en développement de soi, dans une approche centrée sur les besoins, les ressources, les compétences psychosociales et le cheminement personnel de chacun·e.

Ma posture, ma pratique et mon expertise s’ancrent dans une transdisciplinarité réfléchie du soin et du bien-être, où je croise et questionne différents savoirs — scientifiques, expérientiels, patients — pour penser et proposer un accompagnement riche et adapté, de manière globale et cohérente.

Mes pratiques sont complémentaires et non substitutives à la médecine conventionnelle, aux psychothérapies et prises en charges psychologiques.

« Notre chemin n’a pas besoin d’être parfait ; il doit simplement être le nôtre. »

Auteur inconnu

Mon cadre de pratiques

Formalisation d’une déontologie :
un cadre pour des pratiques responsables


Dans un secteur peu réglementé, poser un cadre clair est une responsabilité éthique.
Évoluant dans un domaine professionnel non encadré par un ordre ou une réglementation spécifique — à la croisée du soin, de l’accompagnement, de la pédagogie et de la transmission — il m’a semblé indispensable de définir rigoureusement les contours de ma pratique.

Cette réflexion est née d’une double exigence :
Me fixer un cadre structurant, pour rester fidèle à mes compétences, à mes valeurs, et éviter toute dérive ou confusion dans les rôles que j’endosse.
◈ Assurer un espace sécurisé et respectueux pour les personnes que j’accompagne, en garantissant leur intégrité, leur autonomie et leur dignité.

J’ai choisi d’inventer ma voie et de construire une pratique du soin qui me ressemble : située, engagée et en conscience, mais je refuse de le faire sans conscience, ni responsabilité. Ce travail de structuration est le socle éthique de mon engagement : elle reflète ma volonté de relier liberté de création, rigueur professionnelle, et exigence déontologique.

Une légitimité plurielle, au croisement des savoirs

Ma posture, ma pratique et mon expertise reposent sur une approche transdisciplinaire et épistémologiquement consciente du soin, qui relie entre eux les savoirs académiques et scientifiques, les savoirs professionnels, les savoirs expérientiels et les savoirs patients. Cette association donne ainsi naissances à des savoirs hybrides, adaptés aux réalités et limites du système de soins, ainsi qu’à la complexité de l’expérience intime dans une démarche assumée et structurée. Cette approche est intégrative, et donc s’inscrit en complément des soins et accompagnements de médecine allopathique.

Ce n’est pas un “cocktail de méthodes” mais une approche articulée, pensée, ajustée autour de la transdisciplinarité.
Dotée de formations universitaires en biologie, en psychologie de la santé, en partenariat en santé et éducation thérapeutique (entre autres), je mets ces connaissances au service d’une compréhension fine des mécanismes et déterminants biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux liés à la maladie.

En tant que patiente partenaire, j’interviens dans différents projets institutionnels et associatifs, comme avec la CPTS de Montpellier Sud et Ouest ou l’association Endozen.

Ma pratique vise à faire le lien entre les différents mondes du soin, à reconnaître la légitimité des savoirs situés, et à faciliter les coopérations entre les parties prenantes du parcours de soin.

Je conçois également des outils éducatifs et psychoéducatifs, des ressources et dispositifs à destination des patient·es et des professionnel·les. Cette posture me permet d’agir comme médiatrice et facilitatrice entre les mondes de la médecine, des soins de support et de bien-être, et de l’expérience vécue des usager·es du système de santé.

Par ailleurs, je suis praticienne de yoga thérapie, formée à l’accompagnement des troubles gynécologiques, à l’infertilité, à la grossesse et au post-partum. J’articule dans ma pratique les dimensions corporelles, respiratoires, cognitives, philosophiques et spirituelles du yoga, que je relie à des connaissances issues de la psychologie contemporaine et de la médecine moderne.

Consciente des dangers et des abus de vulnérabilité dans le secteur du bien-être et du soin, j’agis et je milite pour un encadrement structuré des pratiques et approches en santé non réglementées.

Une posture éthique, critique, réflexive et engagée

Dans toutes mes pratiques, je défends une approche du soin et de l’accompagnement fondée sur des valeurs de collaboration et de transmission facilitée de l’information, mais aussi sur la douceur, et l’émancipation. J’ai la volonté de contribuer à une santé plus juste, inclusive, humaine, située et ancrée dans les réalités vécues et les contextes sociaux, environnementaux et culturels.

J’adopte une posture critique vis-à-vis des discours culpabilisants, les logiques de performance, des visions biaisées des souffrances individuelles et collectives, des normes sociales réductrices et normes biomédicales dominantes figées.

Ma vision n’est pas seulement critique, mais épistémologique et ne se contente pas de “proposer des solutions”, mais interroge le système. Je défend une autre manière de prendre soin, une reconnaissance des savoirs patients, une réduction des inégalités d’accès aux soins, et un système qui redonne aussi aux patient·es leur pouvoir d’agir et les sort des oppressions systémiques qu’elles vivent en tant que femmes, minorités culturelles ou de genre.

Je m’inscris dans une critique constructive des dérives du développement personnel, du bien-être et des inégalités structurelles d’accès au soin. J’encourage l’autonomie, l’expérimentation, l’acceptation de la vulnérabilité, la douceur, et une vision non « guerrière » mais humaine de la maladie..

J’ai la volonté d’articuler rigueur, complexité, nuance et humanité dans mes pratiques de santé. Je crois qu’il est possible d’allier savoirs rigoureux, expériences sensibles, et accompagnement humain. C’est ce que je propose dans ma pratique clinique et pédagogique.

J’accompagne sans imposer, je transmets sans hiérarchie, je facilite sans diriger.

Ainsi mes ressources que je conçois, sont des « outils militants », comme mon site Endocyclopédie dans la mesure ou il ne cherche pas à être “juste” un site d’information : c’est une ressource pour transformer les représentations, les parcours et les soins autour de l’endométriose. Il vise la transmission libre et gratuite dans une logique de réappropriation du savoir, par et pour les patient·es, ainsi que par et pour les professionnel·les de santé et du bien-être.

Par ces deux prismes, avec des patient·es informé·es pour prendre des décisions éclairées, conscient·es pour leur santé, ainsi que des professionnel·les sensibilisé·es, formé·es et outillé·es, il est possible de co-construire une relation thérapeutique et un plan de soin au sein d’un partenariat en santé efficient et humain. Cette démarche vise à améliorer le système de soin pour les patient·es, mais aussi améliorer les conditions de travail et d’épanouissement professionnel pour les soignant·es et intervenant·es qui y consacrent leurs temps et engagement.

Mes référentiels théoriques


Ma posture professionnelle s’appuie sur une base théorique solide, construite au fil de mes formations, de mes lectures, de mes recherches et de mes expérimentations. Il ne s’agit pas d’un cadre unique ou figé, mais d’un référentiel composite et évolutif, qui croise différents courants de pensée et de pratique, dans une volonté de cohérence, de rigueur et de justesse.

Plutôt que d’opposer les disciplines, j’opte pour une approche intégrative, fondée sur la complémentarité des regards. Cela me permet de m’adapter à la complexité des réalités vécues par les personnes que j’accompagne, tout en cultivant un positionnement éthique, critique et situé.

Je m’appuie sur une lecture élargie du modèle bio-psycho-social (développé par George Engel en 1977), auquel j’intègre pleinement une dimension environnementale et le concept de cognition incarnée. Cette approche vise à dépasser les visions réductionnistes de la santé pour en proposer une lecture globale, située et intégrative, en accord avec mon éthique.

Mes collaborations et engagements collectifs


Même en tant qu’indépendante, je m’inscris dans une dynamique collective, territoriale et engagée. Je ne conçois pas ma pratique comme une activité isolée.
Je choisis de m’impliquer et collaborer dans des collectifs qui sont le prolongement naturel de mes valeurs : construire ensemble des outils, porter des projets de santé ancrés dans le réel, et contribuer à des espaces de transformation au service du soin, de la justice et du vivant. J’y interviens dans une logique de partage sur des actions qui font sens pour moi et notamment en contribuant à des dynamiques de soin, dans des projets ancrés localement.