Mes accompagnements individuels pour particuliers

Je propose des accompagnements éducatifs en santé, psychoéducatifs, et introspectifs pour développer ses compétences psychosociales, mobiliser ses ressources, mieux se comprendre et ainsi construire son assise existentielle.
Se faire accompagner c’est une démarche préventive et « réparatrice » au service de votre santé mentale et physique, c’est apprendre à mieux souffrir des aléas de la vie.

Je propose un tarif de 50€/heure, en visio ou présentiel et des tarifs solidaires,
conditions à retrouver sur la page dédiée :
Principes de mes accompagnements
Cette page a été conçue pour vous donner toutes les clés de compréhension de ma pratique d’accompagnement : ce qu’elle est, ce qu’elle n’est pas, d’où elle vient, comment elle se déroule, et en quoi elle se distingue des métiers réglementés comme celui de psychologue.
Je l’ai pensée pour celles et ceux qui ont besoin (comme moi) de savoir où iels mettent les pieds, de comprendre ce qu’on leur propose, de visualiser les étapes, et d’être en confiance avant de s’engager, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un accompagnement payant et intime.
Mon approche est le fruit d’un parcours personnel et professionnel riche, rigoureux et profondément réfléchi. Ce n’est ni improvisé, ni du développement personnel marketing, ni une psychothérapie déguisée.
Je vous explique ici pourquoi et comment j’ai choisi de créer cette voie singulière, dans une démarche de transmission, de prévention, d’intégrité et de respect de chacun·e.
Ma démarche générale d’accompagnement

Des outils pour penser, ressentir, se retrouver
Tout au long de notre vie, nous avons besoin de faire retour à nous-même. Que ce soit pour éclaircir une période floue, traverser une épreuve, relire ce que l’on vit, ou simplement prendre un moment pour respirer plus pleinement, nous sommes appelés à réfléchir sur nous, sur notre relation au monde, sur ce que nous devenons. Ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité humaine.
C’est pour cela que je propose, dans mes accompagnements ou dans le cadre des séances de yoga thérapie, des outils simples, accessibles, modulables, ouverts, à utiliser librement, à son rythme, selon ses besoins : des exercices de réflexion, d’exploration intérieure, des outils de clarification, des visualisations, des fiches de compréhension, des rituels personnalisés, pratiques corporelles, respiratoires ou méditatives…
Des moyens de se retrouver, de démêler les pelotes mentales, d’identifier ce qui est là, sans jugement, avec douceur et lucidité. Ces outils sont ensuite là à votre disposition et vous pouvez y revenir ponctuellement, selon les moments de vie, sans inscription obligatoire dans un “parcours”.
J’utilise également des concepts et outils de différentes thérapies et approches en psychologie pour lesquels j’ai été formée en licence et que j’ai approfondi dans mes recherches personnelles. C’est particulièrement le cas des apports de l’ACT (Thérapie d’acceptation et d’engagement, TCC de 3ème vague), sans relever du cadre psychothérapeutique, car ses fondements, validés scientifiquement (notamment dans l’accompagnement de la douleur chronique, de la dépression, ou de l’anxiété), font écho aux traditions du yoga et des philosophies asiatiques que je pratique.

Des clés, pas des recettes
Je n’impose ni méthode unique, ni parcours figé. Il ne s’agit pas de « suivre un programme » mais de s’approprier ce qui résonne. Certaines pratiques ou concepts seront pertinents aujourd’hui, et inutiles demain. Certains outils parleront à votre corps, d’autres à votre pensée, d’autres encore à votre imaginaire ou à votre rapport au monde. Chaque chemin est singulier, mobile, vivant.
Et c’est justement à cela que répondent les disciplines que j’explore et transmets. Elles offrent des clés de lecture, des espaces de respiration, des cadres souples pour penser et sentir, sans chercher à formater.

Un accompagnement ponctuel, au service de l’autonomie
Je crois profondément qu’il peut être bénéfique de recevoir un accompagnement ponctuel, sans nécessairement s’engager dans une thérapie longue ou dans une « démarche intensive » surtout si l’on en a pas les moyens. Parfois, on a juste besoin de quelques séances pour y voir plus clair, traverser une transition, retrouver une direction ou de la légèreté.
Cela peut survenir à des moments spécifiques de la vie : maladie, burnout, infertilité, parentalité, rupture, deuil, transitions identitaires… Ou dans ces instants plus diffus où un malaise s’installe sans événement particulier, mais où quelque chose demande à être entendu.
Dans ces moments-là, un regard extérieur bienveillant, une écoute contenante, un cadre structurant mais souple peuvent suffire à faire basculer les choses, à redonner souffle et élan.

Une pédagogie de l’émancipation
Mon intention n’est pas de garder les personnes en dépendance d’un accompagnement, mais de les aider à poser les fondations d’une posture intérieure solide : une assise existentielle, depuis laquelle elles pourront poursuivre leur chemin en autonomie. Cela peut impliquer de revenir à moi ponctuellement, d’ouvrir d’autres portes, d’explorer de nouveaux outils. Mais toujours dans l’idée d’un accompagnement au service de l’autonomisation, pas d’un savoir captif ou d’une autorité descendante.
Pour cela, mon rôle est celui d’une accompagnante, d’une facilitatrice et d’une éducatrice au développement de soi et de la croissance personnelle. Mon rôle est d’ouvrir l’espace, de soutenir l’exploration, de mettre à disposition des outils et des concepts, de traduire parfois ce qui est flou ou confus, mais jamais de diriger ou de promettre une transformation miracle.

Mon approche repose sur :
⁘ une posture non normative (pas de « version idéale de soi » à atteindre),
⁘ une attention au cheminement, plus qu’à la réussite,
⁘ un lien étroit entre introspection individuelle et questionnements existentiels, sociaux ou symboliques,
⁘ et un respect des rythmes intérieurs, loin des pressions à changer vite ou à aller « mieux » à tout prix.
Qu’est-ce que l’accompagnement ?

« Accompagner quelqu’un,
c’est se placer, ni devant,
ni derrière, ni à sa place.
C’est être à côté »
Joseph Templier
L’accompagnement est une présence engagée au service du cheminement de l’autre
L’accompagnement est une pratique relationnelle qui consiste à « marcher » aux côtés d’une personne dans une période de questionnement, de transition, de recherche, ou de difficulté. Il ne s’agit ni de soigner à la place, ni de conseiller à tout prix, ni de diriger, mais de soutenir une démarche de clarification, d’exploration, de développement ou de transformation, en respectant l’autonomie, le rythme et les valeurs propres de la personne accompagnée.
Dans cette perspective, l’accompagnant·e n’est pas un thérapeute au sens médical du terme, mais une figure de soutien, de présence, de guidance, de facilitation, qui mobilise des outils issus de différentes disciplines selon sa formation et sa posture éthique.
Maela Paul, experte de la démarche d’accompagnement a écrit :
“C’est la combinaison de ces exigences qui fait de l’accompagnant :
◈ un passeur : il faut que l’un soit passeur pour que l’autre soit acteur ;
◈ un veilleur : il ne fait ni pour ni à la place de l’autre, mais veille à ce qui se passe en l’autre ;
◈ un actant : il se définit par sa faculté à s’engager dans le déroulement d’une action ;
◈ un ouvreur : il initie une démarche, soutient des orientations, dégage des perspectives et ouvre des chemins avec l’autre.”
L’accompagnement repose sur une relation de confiance, fondée sur l’écoute, la bienveillance, la co-construction, et une reconnaissance du pouvoir d’agir de la personne. Il vise à offrir un cadre sécurisant, propice à la parole, à l’introspection, à la mise en sens, à la réappropriation de son vécu ou de son projet.
Dans ce cadre, l’accompagnement n’est ni un soin médical, ni un coaching de performance, ni une thérapie classique, même s’il peut croiser les territoires de la psychologie, de la pédagogie, du care et de la philosophie. Il est avant tout une démarche de présence et de relation, qui soutient l’émergence d’une subjectivité active, d’un récit de soi cohérent, d’un chemin d’humanisation vers une intériorité citoyenne.
Une vision incarnée
Dans ma pratique, je refuse de réduire le yoga thérapeutique à un simple assemblage de postures, d’exercices respiratoires et de méditation. Le soin, pour être profondément transformateur, doit être envisagé comme un processus incarné, relationnel et contextuel.
Mon approche vise un équilibre entre le corps, l’esprit, et l’environnement formant un tout par une vision de la cognition incarnée dans une dimension bio-psycho-sociale et environnementale.
Ainsi, le corps n’est pas un simple support biologique, mais un lieu de perception, de mémoire, d’intelligence, d’émotions et d’apprentissage. Le soin ne peut donc se limiter à intervenir « sur » le corps, mais doit aussi partir du corps, en écoutant ce qu’il raconte, en le réhabilitant comme sujet. La douleur, les symptômes, les limitations sont des signaux complexes : sensoriels, émotionnels, existentiels, et qui demandent à être compris, pas seulement supprimés.
Pour y parvenir, j’intègre à ma pratique de yoga thérapie (en plus de la pratique posturale adaptée) :
◈ Les techniques de respiration, méditation, visualisation et relaxation du yoga : et ce enseignées de manière adaptée pour aider à rétablir l’équilibre physiologique et psychologique.
◈ La philosophie et psychologie du yoga comme éthique de vie et voie d’émancipation intérieure et de rétablissement, en offrant compréhension de ses principes fondamentaux qui favorisent l’acceptation et la gestion de la maladie et apporte pour certain un véritable cadre spirituel. Cela permet également une croissance personnelle et un développement intérieur grâce à l’accompagnement introspectif et ainsi mieux accompagner les dynamiques de stress, de traumatisme, de transformation ou de reconstruction identitaire liées à la pathologie. La sphère psycho émotionnelle a un impact majeur sur notre corps et notre santé, et pourtant en médecine conventionnelle, elle est “traitée” séparément du corps.
◈ Les principes de l’éducation thérapeutique du patient (ETP), qui permettent d’impliquer activement la personne dans son parcours de soin, en valorisant ses savoirs, ses choix, et son autonomie. La psychoéducation est essentielle à la gestion des douleurs chroniques, de la fatigue, du stress, et pour développer des compétences psychosociales etc.
◈ La santé environnementale : notre mode de vie moderne, radicalement éloigné de celui pour lequel notre organisme a évolué pendant des millions d’années, génère de nombreuses pathologies dites « de civilisation ».
Des études sur des populations non industrialisées montrent que des troubles aussi répandus que l’hypertension, les douleurs chroniques, les troubles intestinaux ou la dépression y sont quasiment absents : preuve que notre biologie est profondément liée à notre environnement, nos rythmes, notre alimentation, notre activité et notre rapport au monde. Ainsi la qualité de vie est la condition de notre survie.
Notre bien-être est indissociable de notre milieu de vie (air, eau, alimentation, relations, rythmes, stimulations, situations de vie stressantes), et un environnement dégradé à un impact considérable sur les pathologies chroniques et notamment les pathologies inflammatoires. C’est pour cela que j’intègre des accompagnements éducatifs comme :
⁘ L’écologie domestique par des adaptations de son mode de vie pour un habitat plus sain (exposition aux perturbateurs endocriniens, polluants etc.)
⁘ Les gestes en co santé et pratiques durables (cosmétiques, habillement)
⁘ L’alimentation santé et la micronutrition dans une approche fonctionnelle,
Il serait incohérent de proposer des pratiques de yoga apaisantes tout en maintenant un environnement toxique, des conditions de vie stressantes, ou un fonctionnement psychologique rigide qui ignore la singularité de chacun·e. Le soin ne peut être efficace que s’il est ancré dans la réalité vécue, sensible à ce qui affecte le corps, l’esprit et la relation au monde.
C’est pourquoi je défends une pratique intégrative, incarnée et critique du yoga, qui tisse ensemble le mouvement, la respiration, l’attention, l’éthique, les ressources de vie et les conditions matérielles et sociales du bien-être. Une pratique qui n’isole pas, ne moralise pas, mais qui accompagne avec douceur, discernement et exigence.

Les motifs et situations d’accompagnement
Les processus de l’accompagnement
Indépendamment de la situation de départ (doute, douleur, transition, quête de sens…), l’accompagnement que je propose repose sur des processus fondamentaux, communs à toute démarche de développement intérieur.
Ces processus sont à la fois cognitifs, émotionnels, symboliques, expérientiels et existentiels. Ils ne sont pas imposés ou figés dans un ordre : ils émergent et s’articulent selon le chemin de chacun·e.
Introspection & conscientisation
◈ Se tourner vers soi pour écouter ce qui se vit, se joue, se répète, se tait.
◈ Observer son paysage intérieur (pensées, émotions, sensations)
◈ Clarifier ses valeurs, ses besoins, ses élans profonds
◈ Identifier ses fonctionnements, schémas, ressources
Compréhension & mise en sens
◈ Comprendre ce que l’on vit, le relier à une histoire, un contexte, une trajectoire.
◈ Donner du sens à ses expériences passées ou présentes
◈ Nommer ce qui était diffus, confus, indicible
◈ Articuler son vécu personnel à des savoirs ou cadres plus larges (psychologiques, philosophiques, sociaux…)
Apprentissage & réflexion
◈ Intégrer de nouvelles connaissances, développer sa capacité de discernement.
◈ Acquérir des repères utiles (émotions, stress, système nerveux, schémas relationnels…)
◈ S’approprier des outils pour mieux vivre, mieux comprendre, mieux décider
◈ Questionner ses croyances, déconstruire, reconstruire
Développement de la pensée symbolique & narrative
◈ Recomposer son récit de soi, reformuler, imaginer d’autres possibles.
◈ Travailler par le récit, la métaphore, le dessin, l’écriture
◈ Redonner une forme vivante à ce que l’on traverse
◈ Explorer ses imaginaires, ses représentations, ses projections
Clarification & orientation
◈ Avancer dans une direction choisie, poser des repères, faire des choix.
◈ Définir ce qui compte vraiment pour soi
◈ Explorer des pistes, des options, des décisions à prendre
◈ Trouver une cohérence entre ses valeurs, ses limites et ses engagements
Intégration & expérimentation
◈ Faire de ses prises de conscience des expériences vécues, incarnées.
◈ Mettre en pratique ce qui a été exploré ou compris
◈ Ajuster ses modes de vie, de relation, de perception
⁘◈ Intégrer de nouvelles manières d’être, dans la douceur et l’autonomie
🌟 Finalités transversales de l’accompagnement
Quel que soit le point de départ, les finalités de cet accompagnement sont :
Se relier à soi-même avec plus de clarté et de bienveillance
Acquérir des repères et outils pour traverser les défis de la vie
Développer sa conscience, son autonomie, sa capacité d’agir
Donner du sens à son cheminement et en devenir acteur·rice
Avancer dans la direction de ses valeurs et de ce qui fait sens
Les grandes étapes de l’accompagnement
Chaque accompagnement est unique, mais il s’appuie sur un cadre clair et souple, ajusté à la personne, à son rythme, et à ses besoins. Voici comment se déroule généralement et dans les grandes lignes, un accompagnement avec moi :
Premier contact & vérification de l’adéquation
Avant toute chose, il est important de s’assurer que je suis bien la bonne personne pour vous accompagner.
Le premier échange peut se faire : par mail ou téléphone, ou en lisant attentivement cette page : vous y trouverez les types de situations que j’accompagne, les outils utilisés, et ma posture professionnelle.
Si besoin, je peux vous orienter vers un·e autre professionnel·le plus adapté·e à votre demande.
Entretien exploratoire
Ce premier rendez-vous (en visio ou en présentiel) permet de poser votre situation, vos attentes, et ce que vous cherchez à travers un accompagnement.
Il s’agit d’un entretien semi-dirigé : je vous écoute en profondeur, sans jugement, je peux vous poser certaines questions structurantes, utiles pour cerner votre besoin, et je recueille les éléments qui me permettront de vous proposer une démarche ajustée.
Proposition d’accompagnement
À l’issue de cette rencontre (ou après un court délai de réflexion si nécessaire), je vous fais une proposition personnalisée. Elle peut inclure : une poursuite de l’accompagnement en séance(s), des exercices ou pratiques à explorer chez vous, une fréquence de rendez-vous à définir ensemble, ou au contraire, l’idée qu’un simple échange a suffi pour vous donner un élan ou une piste.
Outils et supports mobilisés
Je dispose d’un arsenal d’outils variés, mobilisés avec sens, en fonction de vos besoins et de votre manière d’avancer :
- Exercices de réflexion, d’écriture, d’expression libre
- Guidances de questionnements pour clarifier vos pensées, émotions, valeurs etc.
- Visualisations, méditations, ancrages et autres techniques
- Apports éducatifs sur les émotions, le stress, la douleur, le corps…
- Jeux symboliques ou créatifs, si cela vous parle
- Fiches de suivi, carnets de bord, supports pédagogiques si souhaité
Formes et modalités possibles de l’accompagnement
L’accompagnement peut prendre différentes formes selon vos besoins, votre disponibilité, vos envies d’implication :
- Séances ponctuelles ou régulières, en visio ou en présentiel
- Fréquence ajustée (hebdomadaire, mensuelle, ou plus libre)
- Limite de durée claire (budget, période) ou accompagnement évolutif
- Exercices entre les séances souhaitable dans mon approche, vous permettant d’approfondir chez vous à votre rythme
Tout se fait dans le respect de votre rythme, votre sensibilité, et vos limites. Il ne s’agit pas de performer, mais d’explorer avec douceur. Tous les formats peuvent être adaptés à vos besoins.
L’entretien exploratoire : première rencontre, premiers repères
L’entretien exploratoire est la première étape de tout accompagnement, psychoéducatif ou introspectif. Il s’agit d’un temps d’échange structuré mais ouvert, qui permet à la fois de poser un cadre sécurisant et de commencer à mieux cerner les besoins, attentes et souhaits de la personne accompagnée.
Comment cela se passe ?
- En visio ou en présentiel à mon cabinet, sur un créneau d’une heure.
- Dans un cadre sécurisé, confidentiel, et respectueux du rythme de chacun·e
- À l’issue de cet échange, un bilan oral ou écrit peut être proposé, et une proposition d’accompagnement co-construite
À quoi sert-il ?
→ Faire connaissance mutuellement : poser les bases d’une relation de confiance
→ Explorer la situation vécue par la personne, sans jugement ni urgence à “résoudre”
→ Identifier les priorités ou difficultés principales
→ Clarifier les attentes, les envies, les besoins, ce qui motive la démarche
→ Définir le cadre de l’accompagnement : méthode, fréquence, durée possible, rôle respectif
Ce qu’il permet (ou pas)
◈ Ce n’est pas une séance d’accompagnement à proprement parler, mais un temps d’évaluation partagée pour envisager ensemble si un travail est possible et utile.
◈ Il permet de vérifier l’adéquation entre ma posture, mes compétences, et votre situation.
◈ Si besoin, je peux orienter vers un·e autre professionnel·le plus adapté·e.
◈ Il n’implique aucun engagement à poursuivre, ni de ma part ni de la vôtre.
Qu’est-ce qu’un accompagnement psychoéducatif en santé ?
Définition de la psychoéducation
La psychoéducation désigne un ensemble d’interventions visant à transmettre des connaissances psychologiques et pratiques à une personne ou à un groupe, pour :
◈ comprendre une problématique (maladie mentale, troubles du comportement, douleur chronique, etc.) ;
◈ mieux gérer les symptômes et les émotions associées ;
◈ développer des compétences d’adaptation et d’autogestion ;
◈ favoriser l’autonomie et le rétablissement.
C’est à la croisée de la psychologie, de l’éducation et parfois des sciences sociales ou médicales.
La psychoéducation peut aussi désigner l’éducation à sa maladie mentale.
Le terme psychoéducation peut recouvrir des réalités légèrement différentes selon les pays, les disciplines et les contextes d’exercice.
Apprendre pour mieux vivre avec
L’approche psychoéducative repose sur l’idée que la connaissance est un levier d’autonomie : mieux comprendre, c’est souvent mieux vivre.
Elle permet de :
◈ Apprendre à mieux connaître son corps, ses symptômes, ses réactions (notamment face au stress, à la douleur, aux traitements, etc.)
◈ Identifier et mobiliser ses ressources internes et externes
◈ Développer des compétences utiles à la gestion du quotidien et à la qualité de vie
◈ Apprivoiser les émotions, les blocages ou les changements vécus
◈ Clarifier ses besoins, ses priorités
◈ Prendre des décisions éclairées et adaptées à sa réalité
Différences internationales
Au Québec, le terme « psychoéducateur·trice » désigne un métier à part entière, reconnu par un ordre professionnel (comme les psychologues ou travailleurs sociaux). Ce sont des professionnels de l’intervention psychosociale, spécialisés dans le développement des compétences adaptatives.
En France, la psychoéducation est une modalité d’intervention, et non une profession spécifique ou un titre réglementé. Elle est utilisée dans la psychologie clinique et la psychiatrie,
l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et certains contextes sociaux ou éducatifs. Son usage doit respecter un cadre éthique, collaboratif, adapté au public, et non substitutif à une prise en charge thérapeutique.

L’accompagnement psychoéducatif en santé vise à soutenir la personne dans la compréhension, l’appropriation et la gestion de sa situation de santé, en l’aidant à développer ses ressources personnelles, relationnelles et pratiques.
Il s’agit d’une démarche collaborative, active et adaptée qui permet à la personne de reprendre du pouvoir sur son quotidien, malgré la maladie, la douleur, la fatigue ou les traitements.
Comprendre, adapter, expérimenter, transformer
Objectifs
→ Favoriser l’autonomie face aux enjeux de santé personnelle ou familiale
→ Développer des connaissances et compétences pratiques dans les domaines de la santé globale : environnement, alimentation, gestion du stress, hygiène de vie
→ Soutenir la mise en place de changements durables, réalistes et respectueux des besoins, limites et contraintes de chacun·e
→ Renforcer les ressources internes et les capacités d’adaptation au quotidien
→ Développer des compétences psychosociales
Bénéfices
✓ Clarification des besoins et priorités de santé
✓ Amélioration du cadre de vie et des habitudes quotidiennes
✓ Réduction de la charge mentale et des sources évitables d’exposition (perturbateurs endocriniens, stress, surcharge organisationnelle, etc.)
✓ Sentiment de reprise de pouvoir sur sa santé et son environnement
✓ Prévention ou soutien dans les parcours de soins (maladies chroniques, fertilité, fatigue, stress, etc.)
Les moyens
→ Transmission de savoirs appliqués à la vie quotidienne, compréhensibles et utilisables;
→ Cadre éducatif, expérientiel, co-construit avec les personnes et adaptable ;
→ Outils pratiques et concrets pour engager la personne dans une démarche active et réflexive
→ Posture d’accompagnement
→ Démarche d’autonomisation et d’empowerment, pour faire des choix éclairés, en expérimentant des changements progressifs, à apprenant à connaitre ses ressources
❗ Ce que ce n’est pas :
Ce n’est pas de la psychothérapie, du soin psychologique ou psychiatrique.
Ce n’est pas du soin médical et des outils “thérapeutiques” visant à guérir d’une maladie X
Ce n’est pas du coaching, du développement personnel
Ce n’est pas de la diététique, de la nutrition ou de la rééducation
Ce n’est pas une intervention normative ou prescriptive (« il faut que… pour obtenir ça…”).
Clarification de ma pratique par rapport à la psychothérapie
Mon accompagnement n’est pas une psychothérapie, ni un suivi médical. Je ne suis pas psychologue, psychothérapeute, psychiatre, ni psychopraticienne, ni psychanalyste.
Mon approche se situe dans une autre pratique et une autre posture.
Elle s’inscrit dans le champ de l’accompagnement introspectif de soutien et de prévention, ainsi qu’avec une approche psychoéducative pour les troubles de santé.
Ma pratique est nourrie par la psychologie de la santé et les sciences médicales et sociales plus généralement, la pédagogie et les sciences de l’éducation, mais aussi par le yoga et ses versants psychologiques et philosophiques.

Je n’ai pas pour objectif :
⁓ d’analyser votre histoire de vie selon une méthode clinique,
⁓ de vous proposer une thérapie longue ou fondée sur une théorie unique,
⁓ de poser un diagnostic ou de prescrire un traitement.
⁓ de prendre en charge des troubles psychologiques ou de santé mentale
⁓ de vous imposer des solutions miracles applicables à toutes et tous.
Mais je propose :
⁓ un espace d’écoute bienveillant, non jugeant et sans hiérarchie,
⁓ un accompagnement guidé autour de vos questionnements, difficultés ou transitions de vie,
⁓ un travail structuré et méthodique d’exploration, de compréhension, d’appropriation et d’adaptation
⁓ des ressources mobilisables pour mieux vivre avec soi, avec les autres, avec la maladie, ou dans des périodes de transformation.
⁓ de nombreux outils réflexifs que vous pouvez choisir ou écarter à votre convenance
C’est une approche complémentaire, qui peut s’insérer dans un parcours de soin, coexister avec un suivi psychologique ou médical, ou simplement accompagner une démarche personnelle de mieux-être ou de transition.
Repères entre différentes pratiques (coaching, thérapie etc.)
Pour vous aider à y voir plus clair parmi les multiples pratiques possibles d’accompagnement, voici les différences fondamentales entre les pratiques.
Pratique 672_fed9dd-bf> |
Finalité principale 672_e7a293-94> |
Posture du professionnel 672_b3b298-1d> |
Cadre 672_d14c9d-c8> |
Rapport au savoir 672_b98c46-d5> |
---|---|---|---|---|
Mon accompagnement 672_204806-44> |
Cheminement d’exploration, de connaissance, de compréhension, de clarification, de mise en sens et d’évolution possible. 672_c58667-7d> |
Présence, facilitation, guidance douce 672_71a515-90> |
Souple mais structuré, ponctuel ou occasionnel 672_2c7827-3c> |
Hybridation des savoirs, transmission pédagogique par co-construction 672_36d786-39> |
Coaching 672_e16a2f-a5> |
Atteinte d’objectifs spécifiques (pro/perso), performance, efficacité 672_8f4177-00> |
Dynamique, motivant, orienté solution 672_fc5e4b-36> |
Contractuel, orienté résultats 672_7cb48c-9f> |
Transformation d’un savoir théorique sur le processus d’atteinte d’objectif et de motivation en savoir faire et/ou être à appliquer 672_ef0f38-2f> |
Mentoring 672_80835d-4b> |
Transmission d’expérience, accompagnement de parcours inspiré par un vécu similaire 672_228665-f7> |
Modèle, conseiller·e, inspirateur·ice 672_17a54d-7b> |
Relation hiérarchique ou initiatique 672_0bb312-5f> |
Savoir expérientiel transféré 672_c44268-c3> |
Développement personnel 672_2966dc-7c> |
Amélioration de soi, valorisation, optimisation individuelle suivant une norme sociétale 672_5f603c-c2> |
Variée (parfois injonctive, prescriptive) 672_17362d-33> |
Souvent flou, très marchandisé 672_8f7ba6-96> |
Transmission descendante de savoirs être construits dans une logique productiviste ou d’adaptation sociale 672_e8b6ec-d5> |
Conseil 672_3f5a5d-13> |
Résolution d’un problème, orientation vers des solutions concrètes 672_c33f7c-3d> |
Expert·e, apport de solutions normatives 672_b89c93-99> |
Souvent ponctuel 672_8ba01b-0c> |
Transmission descendante d’un savoir-faire 672_9ef5bb-6a> |
Thérapie, psychothérapie 672_cd953d-54> |
Guérison ou soin d’une pathologie, prise en charge d’un trouble ou d’une souffrance psychique 672_d38756-f9> |
Soignant·e, posture thérapeutique 672_836a42-9a> |
Cadre réglementaire strict, à long terme 672_da5a55-25> |
Savoirs académiques spécialisés en domaines et courants mobilisés dans la relation de soin 672_22515a-56> |
Psychanalyse 672_205d70-c7> |
Investigation des processus d’élaboration du psychisme inconscient, traitement des troubles névrotiques 672_f167d5-31> |
Ecoute, appropriation subjective de l’histoire, analyse et interprétation 672_17fbcd-3f> |
Cadre strict supervisé, à long terme 672_785c84-c7> |
Savoirs théoriques mobilisés pour transmettre une interprétation 672_186e07-60> |
Initiation/éveil spirituel 672_12f0e7-46> |
Éveil spirituel, transcendance, libération intérieure 672_d43dfe-6c> |
Figure d’autorité initiatique ou révélatrice 672_819e4a-5e> |
Relation verticale, souvent communautaire, à long terme 672_56ed7b-0c> |
Transmission de « vérités » perçues comme universelles (par lignée de maitre à disciple), et parfois aussi de savoirs faire, être et expérientiels 672_9e561c-b3> |

Mon accompagnement :
◈ N’est ni un coaching de performance, car il ne s’agit pas ici d’atteindre un objectif mesurable dans un temps défini, mais plutôt d’explorer, comprendre, clarifier, transformer en profondeur.
◈ Ce n’est pas du conseil, car je ne vous dis pas quoi faire. Je vous accompagne pour trouver vos propres réponses, selon vos valeurs, votre histoire et votre sensibilité.
◈ Contrairement à beaucoup de démarches de développement personnel, je ne propose pas de méthode miracle ni d’injonction à devenir « une meilleure version de vous-même ». Je vous propose un chemin d’humanisation, d’introspection, d’autonomie et de connaissance de soi, pas d’optimisation.
◈ Je ne suis pas mentor, car je ne vous invite pas à suivre mon exemple, mais à vous découvrir pleinement dans ce qui vous est singulier.
◈ Ce que je propose n’est pas une psychanalyse, car je ne travaille pas dans un cadre d’interprétation de l’inconscient ni dans un courant psychologique particulier. Mon approche est plus centrée sur le vécu subjectif des personnes et la co-construction de leur propre mise en sens.
◈ Ce n’est pas non plus un accompagnement spirituel au sens religieux ou initiatique, je ne suis pas une « maitresse » spirituelle, ni une autorité à suivre. Mon approche s’inspire parfois des sagesses orientales, mais toujours dans un cadre laïque, horizontal, et réflexif, où chacun·e reste libre d’explorer à sa façon, sans dogme ni dépendance.
Pourquoi ai-je choisi d’exercer l’accompagnement « libre » plutôt que la psychothérapie ?

Mon chemin vers l’accompagnement est né d’un besoin personnel de compréhension et d’un désir de transformation de mon quotidien, à un moment de réorientation professionnelle. Lorsque je me suis inscrite en licence de psychologie, j’étais déjà dans la yoga thérapie. J’y avais trouvé un espace riche pour explorer le corps, l’intériorité, la relation à soi et au monde, mais je ressentais le besoin d’un socle théorique solide en psychologie pour enrichir ma pratique et ma réflexion.
Après deux années d’études (DEUG), j’ai acquis les fondamentaux de la psychologie clinique, cognitive, sociale, développementale et neurosciences. J’ai débuté la dernière année de licence et j’ai effectué mon stage de pratique clinique en psychologie de la santé, au CHU de Montpellier dans les services de gynécologie (chirurgies, cancérologie et endométriose) et de clinique du motoneurone (maladie de Charcot notamment). Un temps, j’ai envisagé de poursuivre en master pour devenir psychologue de la santé, portée par la dynamique étudiante… Mais face une pratique très cloisonnée, et de nombreuses limites institutionnelles, structurelles et sociétales, une question revenait sans cesse : ai-je vraiment envie d‘enfermer et limiter ma pratique ? La réponse s’est affinée progressivement.

De par mon histoire personnelle, j’ai une volonté ferme de vouloir apporter mon aide et mon expérience aux personnes confrontées au milieu médical. Et j’ai finalement décidé de m’y engager par le biais du partenariat en santé qui vise à repousser les limites du modèle médical paternaliste, en instituant un modèle basé sur le principe de démocratie en santé. En clair, je ne pouvais pas me résigner et me contenter d’un cadre imposé qui ne coïncidait pas avec mes valeurs et mon envie de faire évoluer les pratiques. Néanmoins, c’était extrêmement important pour moi de rester dans un domaine ancré dans des approches scientifiques rigoureuses, sécuritaires, non déviantes et ne s’opposant pas aux approches médicales classiques, au contraire.
Par ailleurs, j’ai été marquée par les préjugés à l’égard de la psychologie, et le peu de place qui est faite à la santé mentale dans le quotidien des Français. L’hygiène de vie devrait s’appliquer également au bien-être psychologique et à la connaissance de soi dans une démarche d’intériorité citoyenne (comme théorisée par Thomas d’Ansembourg). Les défis du quotidien, les transitions de vie, les questionnements existentiels, spirituels et les aspirations à une vie plus cohérente, plus ancrée, plus habitée etc. sont souvent relégués au fond d’un tiroir alors qu’ils sont essentiels à notre condition d’une vie saine et supportable.
Et pourtant, ce sont tous ces éléments mis bout à bout, ces questionnements, ces réflexions étouffées, ces refoulements, ces évènements non digérés, ces deuils non menés et bien plus, qui vont participer aux troubles de santé mentale, auxquels 1 personne sur 4 en France sera confronté dans sa vie1, pour lesquels les troubles de santé physique sont des facteurs favorisants. En France c’est 37,5% de personnes avec des problèmes de santé chroniques à partir de 16 ans, 30% des français vivent avec des douleurs au quotidien, 28% (14,5millions) de personnes vivent avec des limitations sévères, 80% des handicaps reconnus sont invisibles2.. Et je pourrais continuer tant la liste est longue…
Ainsi ma démarche se veut émancipatrice d’un système lacunaire, mais surtout préventive des troubles de santé mentale, qui sont des facteurs d’aggravation dans les troubles de santé “physique” et inversement, car l’un ne va pas sans l’autre. C’est d’ailleurs l’un des points essentiel de ma volonté d’informer et d’éduquer face à la conception pernicieuse dualiste de la santé : le corps et l’esprit ne sont pas séparés, mais interagissent en continue. Même si ce principe est de plus intégré aux connaissances médicales notamment par les neurosciences récentes, ou encore les travaux sur l’axe intestin cerveau de ces deux dernières décennies, dans la pratique et les habitudes, c’est loin d’être le cas. Ce principe est pourtant ancestral et au cœur des pratiques psychocorporelles comme le yoga et la plupart des médecines traditionnelles..

J’ai donc choisi d’explorer ces dimensions par des recherches personnelles et d’autres moyens de formation, car le cursus universitaire de psychologie classique ne me permettait pas d’embrasser suffisamment cette approche et les thématiques que je souhaitais découvrir. Néanmoins ces études m’ont apportées énormément de connaissances et compétences pour ma posture, ma réflexion déontologique, les méthodes de l’entretien clinique et de la relation d’accompagnement et de soin (entre autre).
Ainsi ne souhaitant pas m’engager dans une voie qui m’éloignerait de mon éthique et de ma créativité, j’ai fait le choix de ne pas devenir psychologue (pour l’instant, qui sait ? ce n’est peut être que partie remise), mais d’ose créer ma propre voie professionnelle (grâce aux encouragements de ma propre psychologue), en alliant :
◈ la rigueur théorique et éthique de la psychologie et des sciences en général,
◈ des outils de thérapies, du yoga, de la pleine conscience, de la philosophie pratique, et de plein d’auteurs,
◈ la posture d’écoute et de présence héritée des pédagogies humanistes,
◈ l’élan vers la transmission, le partage et le partenariat en santé
◈ et enfin la structuration de mon propre référentiel : bio-psycho-social et environnemental intégrant le principe de cognition incarnée.
Depuis, j’ai nourri ma pratique en explorant des ressources théoriques et pratiques de divers courants psychologiques (psychologie de la santé, du développement, sociale, positive, neuropsychologie, éco-psychologie, éducationnelle et interculturelle.). Mais aussi en développant une méthodologie d’accompagnement structurée; et en répertoriant de nombreux outils adaptés à différents types de demandes : qu’elles relèvent du vécu de la maladie ou de chemins de vie plus universels (sentiment de vide, besoin de sens, transitions, quête d’unité…). L’objectif étant que chacun puisse les tester, en changer et se les approprier.
Je me positionne donc à la croisée des chemins entre pédagogie, philosophie de vie et développement. Mon objectif n’est pas de « soigner » au sens médical, mais de prévenir, soutenir, accompagner, éclairer, et offrir des espaces où l’on peut être écouté, guidé, outillé dans des moments charnières.
Ces accompagnements permettent d’habiter pleinement sa vie intérieure, de trouver plus de clarté, de cohérence et de liberté dans ses choix, et de se relier à ce qui a du sens pour soi, sans pression de réussite ni injonction à aller mieux.

Références
- https://solidarites.gouv.fr/la-sante-mentale-grande-cause-nationale-2025#:~:text=1%20personne%20sur%204%20va,de%20troubles%20de%20sant%C3%A9%20mentale. ↩︎
- https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse-documents-de-reference/panoramas-de-la-drees/241128_Panorama_Handicap2024#:~:text=Au%20total%2C%20en%20France%20(m%C3%A9tropole,personnes%20selon%20la%20d%C3%A9finition%20utilis%C3%A9e. ↩︎